Poindimié : 250 hectares brûlés sur le plateau de Tango

Poindimié : 250 hectares brûléssur le plateau de Tango

14 December 2006

published by www.info.lnc.nc


New Caledonia — Le centre opérationnel du Haut commissariat a décidéd’enclencher une opération d’envergure pour lutter contre le feu qui se développeen zone difficile d’accès depuis plusieurs jours sur le plateau de Tango àPoindimié.

Une cinquantaine de personnes doivent engager aujourd’hui au lever du jour lalutte contre ce feu qui a déjà brûlé au minimum 250 hectares de sous-boissur le plateau de Tango, à la limite entre Poindimié et Koné. La décision delancer l’opération a été prise mardi soir par le centre opérationnel duhaussariat.

Feu couvant sous les hauts arbres

La mobilisation a commencé dès hier avec le ralliement des forces sur place encourant de journée. Étaient présents les pompiers de Poindimié (avec uncamion-citerne feu de forêt de 4 000 litres), les pompiers de Koné (avec un véhiculeléger de 600 litres), les agents communaux de Pouembout (avec un camion-citernede 15 000 litres) et une section du détachement d’intervention spécialiséebasée à Nandaï (avec du matériel de la sécurité civile et de l’armée).Des militaires de Koumac sont également attendus en renfort.
Deux reconnaissances terrestres, et une aérienne, effectuées sous la directiondu capitaine Risser, ont permis de mieux cerner la situation. Le feu progresselentement en sous-bois, à couvert de la forêt de pinus qui tapisse la zone. Lepoint de départ se situe vraisemblablement non loin de la route transversale auniveau de la tribu de Bopope. Il pourrait bien avoir une quinzaine de jours,avec des moments d’accalmie durant lesquels il a continué de couver. Troisfoyers actifs, sur environ 40 hectares chacun, ont été repérés hier après-midi.Tous sont très difficiles d’accès. Le plus proche par une piste se situantà une demi-heure de la transversale. C’est donc un « vaste chantier » qui débute,précisait hier un pompier.

Bataille au sol

« L’objectif est d’arriver avec des moyens terrestres au plus près des têtesde feu », explique le capitaine Risser. Et il ne faudra, a priori, pas comptersur les moyens aériens. « Il y a deux problèmes pour l’intervention d’unhélicoptère bombardier d’eau, explique le commandant Michelis du centre opérationnel: l’absence de point d’eau pour ravitailler et le relief très accidentéqui présente un risque pour l’appareil. De plus, les cimes très hautes desarbres disperseraient l’eau larguée. » Il va donc falloir lancer la batailleau sol avec toute une logistique à mettre en place pour acheminer les hommes,le matériel et de l’eau.


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