Centre pour le développement harmonieux a fêté la Terre
Centre pour le développement harmonieux a fêté la Terre
26 March 2006
published by www.haitipressnetwork.com
Haïti — Le Centre pour le développement harmonieux (CDH) en collaboration avec la Miss Vidéomax été 2005, Maritza Medjine Pierre, a organisé, le 19 mars, le séminaire Jeunesse en action en prélude de la Journée mondiale de la Terre, célébrée le 20 mars.
« Ce séminaire a été organisé pour sensibiliser les jeunes sur l’urgence d’agir pour l’environnement précaire haïtien », a confié Claire Pressoir, coordonnatrice adjointe du groupe Intelligence et solidarité pour la promotion de l’environnement et des ressources d’Ayiti (ISOPERA) et coordonnatrice à l’organisation dudit séminaire.
ISOPERA est un groupe de jeunes, à vocation citoyenne, qui s’intéresse à la problématique de l’environnement. Il a profité de ce séminaire pour se former afin de mieux remplir la tâche qu’il s’est fixé.
Jane Wynne, responsable de la Réserve écologique « Wynne » de Kenscoff et Fritz Désulmé, responsable de « One word, Twenty Action », ont été invités à prendre part au séminaire pour aider les participants à être mieux imbus du sujet.
« L’heure est grave et il faut agir vite. Le temps n’est plus aux palabres », a déclaré M. Désulmé. « Pendant que les autres dansaient au carnaval de cette année, la seule forêt qui nous reste à Séguin était incendié », a informé Jane Wynne.
Cet acte tragique et inconscient a non seulement empiré la situation écologique du pays mais aussi a plongé la plupart des écologistes dans une amère consternation.
Haïti compte aujourd’hui à peine 2% de la couverture végétale originelle subsistant, ce qui provoque un drame écologique.
Plus des trois-quarts de la population consommeraient moins de 30 litres d’eau par jour (Holly, 1999) alors que la consommation minimale acceptable serait donc de 52 à 54 litres d’eau par jour et par personne (OMS, 1996).
« Chacun de nous est responsable de l’environnement et c’est par des actions positives et concrètes que nous pouvons changer les choses », a conclu Jane Wynne sur fond de « Let it shine » et d’une prière pour un peu d’espoir.
