Fires in New Caledonia

Firesin NewCaledonia

01January 2006


Les incendies de Nouméa sous contrôle

Créé le 01 janvier 2006 

Les incendies dans la périphérie de Nouméa, qui ont provoqué une véritable catastrophe écologique, étaient dimanche peu à peu maîtrisés grâce à l’envoi d’aides extérieures. Un autre incendie s’est cependant déclaré à Bourail à environ 170 km au nord de Nouméa. Ces feux ont mis une nouvelle fois en évidence l’insuffisance desmoyens.

Dimanche, les pompiers de Nouvelle-Calédonie étaient parvenus à maîtriser les incendies sur la commune du Mont-Dore. Mais ils peinaient encore à contrôler les foyers de Dumbéa, dans la périphérie de Nouméa, que le vent continuait à attiser. Dimanche, 76 pompiers d’une unité de la sécurité civile sont arrivés à Nouméa avec 3,5 tonnes de matériel tandis que le second hélicoptère bombardier d’eau, affrété d’Australie et d’une capacité de 3000 litres, commençait ses rotations. Mais un autre important incendie s’est déclaré dimanche, sur un front d’ 1km, à Bourail à environ 170 km au nord de Nouméa.

Cet incendie, qui touche des zones forestières et montagneuses extrêmement sensibles, a déja ravagé près de 4500 hectares et a été qualifié de “véritable catastrophe écologique” par les associations de défense de l’environnement. Plusieurs centaines de bénévoles, à l’appel du WWF, se sont mobilisés pour aider les pompiers locaux avant l’arrivée de renforts. Une accalmie des vents est annoncée pour lundi avant une aggravation jeudi. Les incendies de forêt sont un fléau en Nouvelle-Calédonie où chaque été plusieurs dizaines de milliers d’hectares partent en fumée alors que l’île abrite une biodiversité unique au monde.

Constat accablant

Bien que grand comme deux fois la Corse, l’archipel dispose proportionnellement de dix fois moins de moyens pour combattre les incendies de forêt. Seule une quinzaine des 33 communes possède un centre de secours, soit environ 300 pompiers. L’été dernier, les soldats du feu de l’archipel étaient montés au créneau pour dénoncer l’insuffisance des moyens disponibles, ce qui avait conduit à l’envoi d’une mission d’expertise. Dans son rapport, cette dernière avait dressé un constat accablant.

Depuis, plusieurs actions ont été lancées telles que la mise en place fin novembre d’une cellule de coordination avancée de sécurité civile. Ces derniers étaient cependant repartis pour les fêtes au moment du déclenchement des incendies du 23 décembre. La mobilisation de moyens aériens d’envergure, les renforts de moyens terrestres et la mise en oeuvre d’un réseau radio couvrant tout le territoire font toujours défaut.

Source: AFP-Tf1

http://news.tf1.fr/news/france/0,,3276260,00.htmlttp://news.tf1.fr/news/france/0,,3276260,00.html

Incendies : Paris envoie 80 spécialistes de la sécurité civile

Samedi, 31. Decembre 2005

Les militaires de l’Unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile arriveront à 6 heures demain matin sur un vol affrété par le ministère de l’Intérieur.
Avec l’entrée en lice des gros-porteurs australiens revient l’espoir de juguler un feu qui a encore ravagé entre 300 et 500 hectares hier.
«On a fait le maximum mais c’est loin d’être gagné. » Le commandantFaure, chef de corps des pompiers de Dumbéa, aimerait apporter d’autresnouvelles. Mais le vent s’est chargé de compliquer la tâche des hommes engagés sur le terrain hier. Entre 300 et 500 hectares de végétation ont encore brûlé dans lajournée. Le parc de la Rivière-Blanche est pour le moment hors de danger, mais des reprises dans ce secteur sont toujourspossibles.

Manque de matériel

Du côté des Koghis et de la vallée de la Dumbéa en revanche, les pompiers ont rencontré pas mal dedifficultés. Le problème consistait à mettre en place un système d’acheminement de l’eau capable d’affronter un déniveléimportant.
Les motopompes disponibles n’ont pas fourni assez de pression pour assurer l’efficacité deslances. Or, c’est exactement ce type de matériel et de compétences qu’apportent dans leurs valises les hommes de l’Unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile(UIISC) qui atterriront dimanche matin à La Tontouta.

Spécialistes des interventions héliportées

Ces quatre-vingts super pompiers (lire par ailleurs) ont été envoyés, à la demande duhaussariat, sur décision du ministère de l’Intérieur. Ils ont embarqué avec eux 3,5 tonnes de matériels légers de lutte contre les feux deforêt. « Surtout, explique un officier, ils amènent du matériel de transmission radio et il y a parmi eux des hommes spécialisés dans les interventionshéliportées. »
En matière de commandement enfin, l’Etat envoie quatre officiers de haut rang, dont le colonelBousses, auteur en 2005 d’un rapport cinglant sur la gestion des feux de forêt en Calédonie(lire en encadré). C’est d’ailleurs, entre autres, sur la base de ce rapport que la nouvelle équipe mise en place au haussariat a bâti le plan d’organisation de la sécurité civile qui doit entrer en vigueur en 2006.

Les grands moyens pour dimanche

Le colonel Bousses devrait prendre la direction des opérations dès dimanche. Il pourra compter sur l’appui du Puma de l’armée de l’air et des deux Bell-214australiens. Malheureusement, l’un des trois bombardiers d’eau légers engagés par la Province sud doit entrer en maintenance aujourd’hui et manquera à l’appel pendant quelquetemps.
Sur le terrain, les effectifs de pompiers passeront à 150 hommes. Ils seront appuyés par 50 à 100 bénévoles et 12 militaires desFanc. On estimait hier soir que le feu avait consumé près de 4 000 hectares depuis sondépart, le 23 décembre.

Source: Les Nouvelles Calédonie

http://www.info.lnc.nc/caledonie/20051231.LNC7562.html

NEWCALEDONIA: Raging Forest Fire Threatens Major Nature Reserve

Friday,30 December 2005

Water supplies to New Caledonia’s capital city, Noumea may be put atrisk by a forest fire which has been blazing for five days. The fire has alreadydestroyed three thousand hectares and is now threatening a major nature reserveon the territory’s main island. Jean Louis D’Auzon of the Association toProtect Nature in New Caledonia says more helicopters are needed to help put outthe fires. Mr D’Auzon says if the fire is not extinguished quickly, there maybe serious environmental repercussions. “Mostly birds, small birds andinvertebrate will be destroyed and the problem is the start of the mountain iswhere parts of the water for Noumea is coming from, so next month and the comingyear, we will have problems in getting water enough for the people in Noumea.”Mr D’Auzon said.

Source: ©Pacific Magazine, 31December 2005

http://www.pacificmagazine.net/pm122005/

Ministèrede l’Outre Mer – Incendies Nouvelle-calédonie: communiqué commun Outre-Mer -Intérieur

Emetteur: Ministère de l’Outre Mer

Depuisdimanche 25 décembre 2005, des feux de brousse se propagent sur le territoiredes communes du Mont-Dore et de Dumbéa, en Nouvelle Calédonie. Plus de 3 000hectares ont été parcourus.

LeHaut-Commissaire de la République en Nouvelle Calédonie a mobilisé tous lesmoyens localement disponibles, dont :

  • 76 sapeurs-pompiers et 45 volontaires du réseau associatif;
  • 3 hélicoptères bombardier d’eau;
  • un hélicoptère civil et un hélicoptère PUMA pour l’héliportage des sapeurs-pompiers sur les sites;
  • 13 véhicules d’intervention (véhicules légers tout terrain, camions citernes, véhicules incendie, etc.).

Il vientde s’assurer du concours de deux hélicoptères lourds bombardier d’eau, louésen Australie, qui seront pris en charge par le gouvernement de Nouvelle Calédonie.

En outre,le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du TerritoireNicolas SARKOZY a décidé, en liaison avec le Ministre de l’Outre-mer,d’envoyer dès à présent des renforts de la métropole auprès duHaut-Commissaire de la République en Nouvelle Calédonie. Cet appui se justifiepar l’ampleur de ces feux de brousse mais aussi par les enjeux signalés par laministre de l’écologie, fortement préoccupée par les menaces graves que présentecet incendie pour le patrimoine écologique exceptionnel des zones classéesconcernées.

Le détachementqui partira le 30 décembre 2005, grâce à un Airbus du ministère de la défense,sera ainsi composé :

  • 78 militaires des unités d’instruction et d’intervention de la sécurité civile, constituées en sections d’intervention feux de forêt héliportables ;
  • 3,5 tonnes de matériels d’intervention
  • une mission d’appui en situation de crise composée de 6 personnes ;

Arrivéssur place, les renforts bénéficieront de l’appui logistique des unitésmilitaires stationnées en Nouvelle Calédonie et seront immédiatement engagés.

Source: ©La Tribune, France

31December 2005

http://www.latribune.fr/

Vers undésastre environnemental

En urgence, Paris envoie des renforts pour sauver les forêts ravagéespar le feu.

La métropole grelotte, etl’outre-mer s’embrase. Depuis dimanche, la Nouvelle-Calédonie vit les incendiesde forêt les plus dramatiques de son histoire.

Les flammes, attisées par un ventviolent et une forte chaleur, ont déjà dévasté plus de 4000 hectares de la régionforestière très sensible du nord de Nouméa. En deux mois, selon desorganisations non-gouvernementales, «plusieurs dizaines de milliersd’hectares sont déjà partis en fumée». Les Monts Koghis et la RivièreBlanche, deux réserves naturelles réputées pour leur intérêt biologiquemajeur, sont à présent menacées. Un troisième joyau écologique, la Montagnedes Sources, où tous les grands fleuves qui irriguent le sud de l’île prennentleur source, a déjà vu 1500 de ses 6000 hectares dévastés.

Sur l’île, c’est la révolte. Lesquelque 80 sapeurs-pompiers locaux, qui ne disposent que d’une poignée depetits hélicoptères et d’une dizaine de véhicules d’intervention, sont complètementdébordés. Un officier a publiquement mis en cause l’insuffisance des moyens dela sécurité civile et l’absence de renforts de l’extérieur. Réduits à fairedes chaînes humaines avec des bouteilles d’eau, la centaine d’habitantsvolontaires sont furieux. Et le Fonds mondial de la nature (WWF) fustige «lepeu de réactivité des pouvoirs publics», les moyens «dérisoires»mis en place pour lutter contre cette «catastrophe écologique».

 

«Lacatastrophe a eu lieu»

Critiqué de toutes parts, Paris aenfin réagi vendredi, la ministre de l’Ecologie Nelly Olin se disant elle-même«fortement préoccupée par les menaces graves pour le patrimoine écologiqueexceptionnel des zones classées concernées». Un Airbus a été envoyé enurgence à Nouméa avec, à son bord, 80 militaires de la sécurité civile et3,5 tonnes de matériel d’intervention. Deux hélicoptères-bombardiers d’eau degrosse capacité ont été loués à l’Australie. Mais selon les témoignages desapeurs-pompiers néo-calédoniens, il faudrait «800 hommes» sur leterrain pour lutter efficacement contre le sinistre. Et, de toute manière,«la catastrophe a déjà eu lieu».

La Nouvelle-Calédonie jouit d’unebiodiversité «parmi les plus riches au monde», dixit le ministère del’Outre-Mer. Mais selon le WWF, seul 1pc de ses forêts sèches originelles, quicouvraient 4500km2 de son territoire, subsistent aujourd’hui – le reste ayant étédétruit par l’urbanisation, l’élevage, l’agriculture ou les feux de brousse.Or, ces forêts abritent des espèces végétales et animales «uniques aumonde».

Source : © LaLibre, Begique, 30 December 2005, by Bernard Delattre

http://www.lalibre.be/index.php

Nouvelle-Calédonie face aux incendies de forêt – 31 décembre 2005 – 18:10

Un important incendie sévit depuis le 23 décembre dans la banlieue de Nouméa en Nouvelle-Calédonie. L’île de la Nouvelle-Calédonie comptait ce samedi, veille de la Saint-Sylvestre, sur le renfort de deux hélicoptères bombardiers d’eau en provenance d’Australie. Le premier hélicoptère bombardier est arrivé vendredi 30 décembre. L’autre devrait arriver en Nouvelle-Calédonie dimanche 01 jenvier 2006.

78 hommes de la sécurité civile sont également attendus dimanche. Ce détachement de la sécurité civile doit apporter 3,5 tonnes de matériels, et recevoir le concours d’une mission d’appui de six experts dépêchés par le gouvernement. Il sera constitué de 78 militaires des unités d’instruction et d’intervention de la sécurité civile, constituées en sections d’intervention feux de forêt héliportables. Cet appui se justifie par l’ampleur de ces feux de brousse mais aussi par les enjeux signalés par la ministre de l’écologie, fortement préoccupée par les menaces graves que présente cet incendie pour le patrimoine écologique exceptionnel des zones classées concernées.

Le feu a déjà ravagé 4.500 hectares. Il menaçe des zones forestières et montagneuses sensibles des communes de Dumbéa et du Mont-Dore. Une forte pluie est tombée samedi matin sur la zone sinistrée, mais le vent fort a facilité la propagation du feu.

L’incendie a notamment touché la région de la réserve intégrale de la Montagne des Sources où les cours d’eau qui alimentent l’agglomération de Nouméa prennent leur source. Cet incendie a été qualifié de véritable catastrophe écologique par les associations de défense de l’environnement.
Depuis dimanche 25 décembre 2005, des feux de brousse se propagent sur le territoire des communes du Mont-Dore et de Dumbéa, en Nouvelle Calédonie. Le Haut-Commissaire de la République en Nouvelle Calédonie a mobilisé tous les moyens localement disponibles, dont :

* 76 sapeurs-pompiers et 45 volontaires du réseau associatif ;
* 3 hélicoptères bombardier d’eau ;
* un hélicoptère civil et un hélicoptère PUMA pour l’héliportage des sapeurs-pompiers sur les sites ;
* 13 véhicules d’intervention (véhicules légers tout terrain, camions citernes, véhicules incendie, etc.).

Les deux hélicoptères lourds bombardier d’eau, loués en Australie, seront pris en charge par le gouvernement de Nouvelle Calédonie.


La Nouvelle-Calédonie face aux incendies de forêt

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