L’Eté brûlant
L’Eté brûlant
17July 2005
publishedby www.aujourdhui.ma
Les incendies se multiplient et touchent surtout lescultures.
Les sols en deviennent dangereux, plus encore que pendant la canicule de 2003. Plusieurs incendies ont ravagé des cultures. Dans les champs de céréales, les flammes se propagent très vite. La moindre étincelle provoque un désastre. A Saint-Etienne-de-Montluc, près de 10 hectares de blé se sont envolés en moins de deux heures. “Ca va tellement vite de totues façons que si on a la tome dans un coin du champ, le temps de le traverser il est déjà trop tard”, exlique Frédéric Perrinel, chauffeur-mécanicien agricole.
La moissonneuse, même munie d’un extincteur, ne suffitr pas. Seuls les soldats du feu peuvent limiter les dégâts. A Saint-Etienne-de-Montluc, 56 pompiers et 30000 litres d’eau ont été mobilisés. “Ce qu’on appréhende le plus, c’est d’abord le vent, confie le capitaine Cornillet, des sapeurs-pompiers de Loire-Atlantique. Cet été, il fait très sec. Sécheresse et vent signifient propagation rapide. On craint plus les feux de forêt. Pour l’instant, ce ne sont que des feux de cultures sur pied. Mais on a peur que ça passe aux arbres. Or on n’y est pas forcément très habitués dans notre région”.
Un incendie très violent s’est d’ailleurs déclaré dans un champ de Fercé. Il a menacé de se propager à une forêt toute proche. La départementale entre Châteaubriant et Martigné-Ferchaud a été coupée à tous les véhicules. Sur place, 60 pompiers sont parvenus à maîtriser le feu, qui a totu de même détruit 20 hectares de cultures.
A situation inhabituelle, mesures exceptionnelles. Le CODIS (Centre opérationnel départemental d’incencie et de secours) a pris les devants. “On a institué des groupes d’attaque dans notre département qui interviennent rapidement sur les lieux de sinistre pour éviter son extension à d’autres champs ou à des zones habitées”, précise le chef de salle au CODIS, le Major Gilbert Estermann.
